ECOUTER VOIR
ou
L’ECRAN MUSICAL
Lecture, Concert, Film
Vendredi 8 Avril 18h30
En présence de :
Bernard FAUCONNIER
et
Emmanuel CULCASI
ou
L’ECRAN MUSICAL
Lecture, Concert, Film
Vendredi 8 Avril 18h30
En présence de :
Bernard FAUCONNIER
et
Emmanuel CULCASI
(Tarif Unique (buffet compris) : 12 euros)
LECTURE :
BEETHOVEN par
Bernard FAUCONNIER
Bernard Fauconnier est professeur de littérature, chroniqueur au Magazine Littéraire. Il a déjà publié plusieurs romans et une biographie de Cézanne L’être et le géant, L’Incendie de la Sainte-Victoire, Kaïros et Beethoven. On retrouve dans ce livre la plume acérée et le non-conformisme bien connus de ses lecteurs.
CONCERT :
BEETHOVEN par
Emmanuel CULCASI
Emmanuel Culcasi interprètera différents mouvement ainsi qu’une sonate dans son intégralité.
Né en septembre 1993. Emmanuel Culcasi commence le piano à 7 ans à l’Ecole de Musique de Martigues dans la classe d’Alise Diaz. Il obtient son DEM d’orgue ainsi que son diplôme de perfectionnement en piano en 2010 à l’ENM d’Aix-en-Provence. Il a été plusieurs fois premier nommé à des concours de piano nationaux (Claude Kahn, Steinway..) et obtenu trois bourses d’étude, trois fois lauréat (3ième prix) de concours internationaux. Il a participé à de nombreuses manisfestations (nuits pianistiques d’Aix-en-Provence, Concert-Hommage à Robert Coinel au théatre des Salins à Martigues…).
FILM :
PIANOMANIA
Un film de Robert Cibis et Lilian Franck Avec : Stefan Knüpfer, Alfred Brendel, Lang Lang…
Un voyage plein d’humour à travers le monde secret du son et qui accompagne Stefan Knüpfer dans son travail extraordinaire avec les plus grands pianistes du monde. Pour sélectionner l’instrument qui correspond à la vision du virtuose, l’accorder selon son désir et l’accompagner jusqu’à ce qu’il monte sur scène, Stefan Knüpfer a développé des nerfs en acier, une passion sans limite et surtout la capacité de transposer des mots en sons.
Que seraient les grands pianistes sans l'instrument qui leur permet de traduire leur perception profonde de Bach ou de Mozart ? Au commencement de la musique est le son, et le son, au Konzerthall de Vienne, c'est l'affaire de Stefan Küpfner. Chef technicien et accordeur de Steinway and Sons, C’est avec une passion inventive, d'une incroyable précision qu’il règle cordes et marteaux, fabrique des sonorités sur mesure. C'est la rencontre de l'âme et de la technique. Une histoire d'amour pleine de risques, de tensions, de péripéties haletantes et drôles, jusqu'à l'accord parfait.
Le titre et le sous-titre qui lui est accolé - un film sur l’amour, la perfection et une note de folie… - évoquent immanquablement les années 70 de Ken Russell. Mais Pianomania, signé Robert Cibis et Lilian Franck, n’a aucun rapport avec le flamboyant et cinglé Lisztomania, qui vit Roger Daltrey, chanteur des Who, incarner Franz Liszt. Il s’agit en fait d’un documentaire pour le grand écran, sur un accordeur de piano.
A quoi bon aller voir ce film ? En raison de son sujet et de son personnage principal : Stefan Knüpfer. Ce technicien Steinway n’est pas n’importe quel accordeur, c’est un magicien - un «névrosé», dit-il de lui-même - officiant au Konzerthaus de Vienne, où se produisent et enregistrent des pianistes majeurs qui ne jurent que par lui. Pianomania aligne ainsi quelques vedettes - la légende Alfred Brendel ou la superstar mondiale du clavier Lang Lang - pour de courtes apparitions, son intrigue principale restant l’enregistrement de l’Art de la fugue, de Bach par Pierre-Laurent Aimard.
Au début du film, le pianiste français annonce à l’accordeur son arrivée dans un an, et l’on voit Knüpfer commencer à flipper : «M. Aimard parle de "moments temporels du son"... Il veut faire des disques pour l’éternité !» L’exigeant musicien le prévient également qu’il faudra trouver quatre types de sons différents pour les diverses pièces du cycle de Bach : un son proche du clavecin, un autre du clavicorde, un troisième évoquant l’orgue et un dernier suggérant la musique de chambre. Les éléments sont en place pour un scénario d’odyssée classique avec le comptant d’épreuves et rebondissements requis, jusqu’au triomphe final du héros. Pendant des mois, Knüpfer se prépare en allant étudier les qualités acoustiques du clavicorde dont joue un confrère ou en essayant des réflecteurs de son sur le piano. Parmi les intrigues parallèles, celle de l’achat à Hambourg d’un piano Steinway, pour le Konzerthaus, n’est pas anodine : le nouvel instrument choisi par Knüpfer doit remplacer le numéro 109 dont le théâtre viennois vient de se séparer et qui était le favori d’Aimard, ce qui rajoute une tension supplémentaire…
Ingéniosité. Autant dire que pour un musicien voir pour la première fois Aimard en studio, tandis que Knüpfer visse, lime, rivalise d’ingéniosité technique pour modifier la courbe du son, sa forme, sa couleur, est forcément intéressant. On imagine donc que pour tous ceux qui n’ont jamais assisté à l’enregistrement d’un disque ou qui n’écoutent que de la pop music sur leur baladeur, Pianomania puisse être carrément fascinant. Le seul problème, c’est qu’ils n’auront jamais l’idée d’aller voir ce film, et qu’aucun article ne les en convaincra.
Que seraient les grands pianistes sans l'instrument qui leur permet de traduire leur perception profonde de Bach ou de Mozart ? Au commencement de la musique est le son, et le son, au Konzerthall de Vienne, c'est l'affaire de Stefan Küpfner. Chef technicien et accordeur de Steinway and Sons, C’est avec une passion inventive, d'une incroyable précision qu’il règle cordes et marteaux, fabrique des sonorités sur mesure. C'est la rencontre de l'âme et de la technique. Une histoire d'amour pleine de risques, de tensions, de péripéties haletantes et drôles, jusqu'à l'accord parfait.
Le titre et le sous-titre qui lui est accolé - un film sur l’amour, la perfection et une note de folie… - évoquent immanquablement les années 70 de Ken Russell. Mais Pianomania, signé Robert Cibis et Lilian Franck, n’a aucun rapport avec le flamboyant et cinglé Lisztomania, qui vit Roger Daltrey, chanteur des Who, incarner Franz Liszt. Il s’agit en fait d’un documentaire pour le grand écran, sur un accordeur de piano.
A quoi bon aller voir ce film ? En raison de son sujet et de son personnage principal : Stefan Knüpfer. Ce technicien Steinway n’est pas n’importe quel accordeur, c’est un magicien - un «névrosé», dit-il de lui-même - officiant au Konzerthaus de Vienne, où se produisent et enregistrent des pianistes majeurs qui ne jurent que par lui. Pianomania aligne ainsi quelques vedettes - la légende Alfred Brendel ou la superstar mondiale du clavier Lang Lang - pour de courtes apparitions, son intrigue principale restant l’enregistrement de l’Art de la fugue, de Bach par Pierre-Laurent Aimard.
Au début du film, le pianiste français annonce à l’accordeur son arrivée dans un an, et l’on voit Knüpfer commencer à flipper : «M. Aimard parle de "moments temporels du son"... Il veut faire des disques pour l’éternité !» L’exigeant musicien le prévient également qu’il faudra trouver quatre types de sons différents pour les diverses pièces du cycle de Bach : un son proche du clavecin, un autre du clavicorde, un troisième évoquant l’orgue et un dernier suggérant la musique de chambre. Les éléments sont en place pour un scénario d’odyssée classique avec le comptant d’épreuves et rebondissements requis, jusqu’au triomphe final du héros. Pendant des mois, Knüpfer se prépare en allant étudier les qualités acoustiques du clavicorde dont joue un confrère ou en essayant des réflecteurs de son sur le piano. Parmi les intrigues parallèles, celle de l’achat à Hambourg d’un piano Steinway, pour le Konzerthaus, n’est pas anodine : le nouvel instrument choisi par Knüpfer doit remplacer le numéro 109 dont le théâtre viennois vient de se séparer et qui était le favori d’Aimard, ce qui rajoute une tension supplémentaire…
Ingéniosité. Autant dire que pour un musicien voir pour la première fois Aimard en studio, tandis que Knüpfer visse, lime, rivalise d’ingéniosité technique pour modifier la courbe du son, sa forme, sa couleur, est forcément intéressant. On imagine donc que pour tous ceux qui n’ont jamais assisté à l’enregistrement d’un disque ou qui n’écoutent que de la pop music sur leur baladeur, Pianomania puisse être carrément fascinant. Le seul problème, c’est qu’ils n’auront jamais l’idée d’aller voir ce film, et qu’aucun article ne les en convaincra.
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